mercredi 30 novembre 2011

Pourquoi Cok´Hillette ?

Cok´Hillette est un Citroen Type H.







Le type H est populairement appelé TUB mais c´était en fait son prédécesseur. Inutile de contrarier l´opinion publique ; cette appellation lui va à merveille...

Une pertinente définition du Citroen Type H par Pierre Lachet pour Larousse :

"Né juste après la guerre, le plus légendaire des utilitaires a connu une vie exceptionnellement longue de trente-quatre ans. Pierre Boulanger propose un cahier des charges des plus sommaire, « faire simple et pas cher » pour un poids et un prix minimum. L’étude du projet est confiée à un spécialiste en carrosserie, Pierre Franchiset, il est l’inventeur un système de pliage des tôles pour obtenir les charnières de type Yoder. Ce système économique est utilisé partout sur le fourgon : volets de côtés, volet de roue de secours, trappe de réservoir, capot moteur, portières et sur les 2 cv… Pierre Franchiset ébauche le travail en 1941, lorsque le bureau d’études Citroën est réfugié à Niort et à Ruffec. A la libération, son équipe met un an à finaliser la conception du H, un grand nombre d’éléments sont emprunté aux autres véhicules de la marque : le berceau est copié sur celui de la traction et élargi, le moteur est de la même origine, ainsi que l’essieu jusqu’aux poignées de porte. La 2cv et plus tard la DS sont des sources largement utilisées. Pierre Franchiset propose d’utiliser des tôles nervurées pour habiller le H, cette solution permet d’employer des tôles de très faible épaisseur et les rigidifie, cette technique a été vue un 1919 sur les avions Junker F 13. Deux prototypes suffisent pour convaincre la direction. Le H est le premier utilitaire monocoque et traction avant, cette formule est aujourd’hui incontestée. Cet utilitaire a fait le bonheur des commerçants et artisans, polyvalent, léger, de faible encombrement, robuste, fiable, facile à réparer. Quelquefois rallongées ou rehaussées, les carrossiers tel Bastard, Currus, Heuliez l’ont pris en charge en partant du châssis cabine. On l’a retrouvé en véhicule de commerce ambulant, en camion publicitaire, en car de tourisme ou de police, en véhicule de secours, en ambulance, en bétaillère. Au cours de la production, Citroën le propose avec différentes motorisations essence 9 et 11 cv. et des moteurs diesel Perkins ou Indénor 7 et 9 cv. Il a été appelé à tort TUB, qui est en fait le nom de son prédécesseur et plutôt connu avec le surnom de: « Nez de cochon » du fait de son petit capot placé devant la cabine avancée. C’est un outil formidable, bien pensé, ses facilités de chargement extrêmement favorable lui ont permis de s’imposer sur son marché, doté d’un charme désuet sa longue carrière s’achève en décembre 1981."


Cok´Hillette est un HZ de 1951 pour être précis. Ce HZ a une histoire intimement liée à ses anciens propriétaires, Yvonne et Lucien. 
Nous ne connaissons pas l´origine de son surnom mais initialement, il était orthographié à la française, c´est à dire C-o-q-u-i-l-l-e-t-t-e.  

Un humour potache invite traditionnement les possesseurs de H à mettre un brin de fantaisie au nom donné à leur nouvelle acquisition. Fantaisie axée sur un humour à double sens qui a pour thème des substances illicites.

Par exemple "Le H, c´est stupéfiant!", épithaphe qui arbore l´arrière du HP de Jcf ...



... ou encore "H is good" de notre ami Jean-François dans le Michigan.


La proposition de Marie tombe comme une veste sur mesure ; on retrouve la lettre H en bonne place dans ce mot qui, a priori, n´a qu´en faire. Et la substance peu recommandable en tête. Voici donc Coquillette transformée en Cok´Hillette. La volonté de Roland de ne pas débaptiser le navire, sans vouloir nous l´imposer et le clin d´oeil fait à la communauté de mordus de H qui suit de prés cette nouvelle vie ont été tous deux respectés.

Arrivé depuis peu en Bourgogne pour une seconde vie, Marie et Manu vous propose de suivre l´histoire incroyable de Cok´Hillette qui fait le bonheur des petits comme des grands ! - A bientôt !
 

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