mercredi 10 octobre 2012

Cardiaques, s´abstenir !

Vous est-il déjà arrivé de perdre raison ne serait-ce qu'une demi-seconde ? Qu´une suite ordonnée d´évènements vous conduise à une situation absurde ? Et pourtant, vous y avez cru ! 
Je suis dans le dossier complexe de l´immatriculation de Cok´Hillette. L´administration préfectorale ne se contente pas des documents fournis et en exige un autre de 1974. Mais où vais-je bien pouvoir trouver ce document ? Des imprimés plein la table, un casse-tête entre les oreilles, j´appelle Roland. Roland a cherché une matinée complète les documents susceptibles de débloquer ma situation.
Il annonce le fruit de ses recherches : une lettre d´un docteur en droit de 1978 qui conforte Yvonne, veuve de Lucien, légataire du HZ de 1951, l´acte de décès de 1974 de Lucien et la carte d´immatriculation provisoire datée du 23-07-49.
C´est à ce moment précis que débute la demi-seconde !
Une carte d´immatriculation provisoire de 1949 ? La carte grise de première immatriculation est d´octobre 1951... Est-il possible que le véhicule n´ait obtenu sa définitive que plus tard ? Etait-ce de possibles pratiques à l´époque ? Je n´ai jamais vérifié l´année à partir du numéro de série... Oui, c´est vrai ! Pourquoi ne l´ai-je jamais fait ? Et si c´était un 49 ???
La demi-seconde se termine quand un détail me revient : les emboutis à l´arrière !
Voilà le soufflé retombé. Une demi-seconde de frayeur, comme une ultime surprise de la part de ce véhicule extraordinaire...
Et le cartésien revient. Cok´Hillette est bien de 51 et c´est sûrement les interférences d´une autre affaire qui concernait un 49 qui sont venues perturber mon raisonnement. En fait, j´ai levé définitivement l´énigme à la réception des trois documents envoyés par Roland. La carte d´immatriculation provisoire est en date du 23.07.74 mais concerne la Caisse Primaire d´Assurance Maladie - Division Immatriculation. Rien à voir avec Cok´Hillette. L´année 1949, elle, est citée mais concerne la donation entre époux mentionnée par le Docteur en Droit dans son courrier de 1978. Un concours de circonstance et une fatigue face à la complexité administrative m´ont conduit à une tachycardie intense mais de courte durée... Rien de grave, Docteur !

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