vendredi 30 mars 2012

Poisson d'avril...

Ce 1er avril, toute la petite famille participe à un vide-grenier. Tous les bénéfices iront au financement de la restauration de Cok'Hillette. Cette unité fait plaisir et passe au-delà des intérêts personnels. Merci aux enfants d'adhérer à notre projet ;-)
Un pour tous et tous pour un ! 


jeudi 29 mars 2012

Dictionnaire de Réparation N°444 - 1955


Volontairement photographié ici avec l'exemplaire d'Eric.

Version potache ; celui d'Eric est plus jeune, plus lourd, plus neuf et le mien, plus léger, plus vieux et en moins bon état. A l'image des deux propriétaires....

Plus sérieusement cette fois ; les deux dictionnaires portent le même numéro de référence (444). Mais celui de 1961 est plus épais d'environ un tiers (tout de même) que le 1955 avec notamment un plan A3 électrique.

Notez aussi l'évolution du sigle Citroën ; on retrouve l'ancien sur le mien et le nouveau sur celui d'Eric. Le nouveau sigle apparaît en octobre 1955 sur les malles des toutes premières DS jusqu'à se généraliser sur tous les documents puis calandres. Le Type H recevra son nouveau sigle en octobre 1964, signifiant la fin des grands chevrons chers à nos doubles pare-brises (source : Nicoh)

mardi 27 mars 2012

A comme... Type A

"Bienheureux les fêlés, car ils laisseront passer la lumière"
Michel Audiard

Détenir un trésor comme cette Cok'Hillette, jeune et fraîche dame de 61 ans, oblige à quelques sacrifices... Sa remise en route est une priorité. Puis viendra le temps de sa remise en état... d'origine ! Cok'Hillette présente déjà un généreux avantage tant son état est proche de celui d'origine. Deux points seront incontournables : faire disparaître ses deux feux rouge arrières, anachroniques et remplacer ses phares actuels d’après septembre 55 par ceux d'origine, les fameux TP 415 ...

Histoire naturelle des Cibié TP 415 destinés à Cok'Hillette.

Historiquement, la gestation par Citroën du projet TPV (qui donnera naissance à la 2cv) est antérieure à celle du type H. Pourtant, c'est bel et bien le Type H qui sera présenté au salon de 1947 alors que la 2cv, en 1948.

Phare de Type G - Conservatoire Citroën à Aulnay

Alors l'idée reçue qui tend à répandre que les premiers Type H étaient équipés des phares de la Type A vit ses dernières heures ; d'abord parce qu'en toute logique, c'est bien le Type H qui aurait pu prêté ses pièces à la 2cv et ensuite, parce que la balle était en fait dans le camps de l'équipementier qui fournissait ce matériel. Citroën composait simplement avec les fournitures proposées par Cibié.
De cette composition, Cok'Hillette, Type H, se verra tout de même être équipée d'une nouvelle génération de phares qui affecte la production à partir de Juillet 1950... de la Type A !

Les phares Cibié de l'époque équipait bon nombre de véhicules dont des deux-roues. 



Usine de Levallois -  années 57-59

Présentation au salon de l'automobile - Grand Palais à Paris - 1948

La version utilitaire de la Type A est la Type AU, née en mars 1951, six mois avant la première immatriculation de Cok'Hillette. Elle est elle aussi équipée des mêmes phares.






Je ne vous cache pas mon attirance convulsive pour l'AU ou même l'AZU. Je ne saurais pas vous expliquer pourquoi... Une telle similitude avec notre bon vieux H sans doute...


Revenons aux réalités du marché ! Car la voiture ancienne, c'est un business où la passion seule ne suffit malheureusement pas... J'ai à ce jour rencontré assez peu de philanthropes ;-)


Tout commence en ce début d'année 2012 où une annonce du Bon Coin attire l'attention de tous les collectionneurs avisés. La mise à prix de cette paire de phare de 2cv Type A est haute et en période de crise financière, le plus passionné l'emportera. Argent ou bagou.
L'heureux propriétaire ne l'entend pas ainsi et campe sur son prix fort. Mes nombreux appels n'auront servi qu'à mieux nous connaitre mais il restera inflexible.

Un jour, Benoit m'annonce qu'il est sur le point de perdre son emploi. Dans cette perspective, il accepte de me vendre ses phares 50€ au dessus du prix que je lui propose depuis le début de nos tractations. La petite rallonge est assurée par deux fanatiques du H, Eric et Domdom, amis de toujours qui s'impliquent dans la mise en conformité de Cok'Hillette. La date coïncide avec mes 42 ans. L'idée du cadeau d'anniversaire est trouvée. Seulement, cette victoire a un petit goût amer. Benoit me rassure. Il est content de faire plaisir à un passionné. Les grèves à La Poste dans le département de la Sarthe retarde l'expédition du colis...

En attendant, je réétudie mes photos de la 2cv A prise au conservatoire Citroën avec l'équipe dynamique des minitubistes...
2cv Type A - Conservatoire Citroën à Aulnay


Cette superbe 2cv Type A se trouve au conservatoire Citroën à Aulnay-sous-Bois. Ce qui m'a intrigué, ce sont évidemment ses phares. A y regarder de plus près, je constate que les verres TP 415 ne sont pas en verre mais en plastique. Comme les phares de nos voitures modernes, les premières Type A étaient équipées de globe en plastique avant l'apparition de ceux en verre. Et qu'en était-il des premiers phares du Type H en 1947 ?

Les postiers ont repris le collier ; mon colis vient de partir. Les jours s’égrainent longs comme des péniches. Le livreur me présente le carton. Enfin. J'ouvre et là...

Déception totale.







Aparté sur les Capots Ondulés

J'ai fait le prêt de quelques clichés à mon ami le Doc, Président des Capots Ondulés depuis sa côte d'Azur ensoleillée. On les retrouvera sur son blog http://2cvco.canalblog.com/ à la rubrique "phares".
Ce qui m'a toujours intrigué chez ce grand amateur de Capots Ondulés (les toutes premières 2cv), c'est cette relation étroite et intrigante entre sa profession et sa passion. Souvenez-vous ; pour faire face à la demande importante de commandes des premières 2cv à capots ondulés, Citroën avait mis en place une sélection qui visait à donner la priorité à certains clients, privilégiant la campagne et certaines professions dont les médecins. Il se trouve que Pierre est médecin et roule en capots ondulés.... et son beau-père André, en Type H. Une histoire de famille, en somme...



Reste à retrouver un verre maintenant...




Les documents dont nous disposons à ce jour ne nous permettent pas de connaitre la référence des verres de phare qui équipaient les Type H en octobre 1951. Est-ce déjà les Cibié TP 415 X ou le précédent modèle de la même marque, les TP 415 ?

En cela, on peut dire que l´histoire du Type H s´écrit encore aujourd´hui. Les relevés directement effectués sur les camions permettent de corriger ou compléter les données disponibles dans la bibliographie habituelle. Ce fut le cas avec les emboutis de montants latéraux arrières, en théorie apparus en 1952 mais qu´arborent Cok´Hillette dès octobre 1951. Et ça se joue parfois à un mois près…

Ainsi, le démontage des phares reçus par colis postal laisse apparaitre sur la base de la parabole 52 comme 1952. De fait, nous ne sommes toujours pas assurés du modèle original.

Dénouement.

En ce jour d´avril 2012, j´appelle Roland pour prendre de ses nouvelles. Nous échangeons quelques politesses avant qu´il ne m´annonce qu´il a fait une découverte surprennante dans le garage de Lucien et Yvonne. Il a retrouvé un phare complet et un autre, incomplet. Il se propose de me les remettre à son prochain voyage à Paris, début juin. Cette découverte nous apportera enfin la réponse !

De cette trouvaille, je déduis qu´une mésaventure a du arriver à la camionnette dans les années 56/58, nécessitant que soient changés les deux optiques. Les anciennes auront été démontées bien qu´une soit en parfait état.

Je pourrais me satisfaire de l´approche du dénouement que déjà je me questionne sur la raison d´un tel changement : confort ou accident ? L´état du phare abimé donnera peut-être quelques explications. Une enquête qui en rouvrira peut-être une autre ; l´étrange absence de plaque bleue à l´avant du véhicule. Un éternel recommencement !

Il me tarde d´être début juin…










mercredi 14 mars 2012

Définition

Par Larousse

CITROEN H[Y] - 1947 - Le TUB premier utilitaire monocoque traction avant.


Né juste après la guerre, le plus légendaire des utilitaires a connu une vie exceptionnellement longue de trente-quatre ans. Pierre Boulanger propose un cahier des charges des plus sommaire, « faire simple et pas cher » pour un poids et un prix minimum. L’étude du projet est confiée à un spécialiste en carrosserie, Pierre Franchiset, il est l’inventeur un système de pliage des tôles pour obtenir les charnières de type Yoder. Ce système économique est utilisé partout sur le fourgon : volets de côtés, volet de roue de secours, trappe de réservoir, capot moteur, portières et sur les 2 cv… Pierre Franchiset ébauche le travail en 1941, lorsque le bureau d’études Citroën est réfugié à Niort et à Ruffec. A la libération, son équipe met un an à finaliser la conception du H, un grand nombre d’éléments sont emprunté aux autres véhicules de la marque : le berceau est copié sur celui de la traction et élargi, le moteur est de la même origine, ainsi que l’essieu jusqu’aux poignées de porte. La 2cv et plus tard la DS sont des sources largement utilisées. Pierre Franchiset propose d’utiliser des tôles nervurées pour habiller le H, cette solution permet d’employer des tôles de très faible épaisseur et les rigidifie, cette technique a été vue un 1919 sur les avions Junker F 13. Deux prototypes suffisent pour convaincre la direction. Le H est le premier utilitaire monocoque et traction avant, cette formule est aujourd’hui incontestée. Cet utilitaire a fait le bonheur des commerçants et artisans, polyvalent, léger, de faible encombrement, robuste, fiable, facile à réparer. Quelquefois rallongées ou rehaussées, les carrossiers tel Bastard, Currus, Heuliez l’ont pris en charge en partant du châssis cabine. On l’a retrouvé en véhicule de commerce ambulant, en camion publicitaire, en car de tourisme ou de police, en véhicule de secours, en ambulance, en bétaillère. Au cours de la production, Citroën le propose avec différentes motorisations essence 9 et 11 cv. et des moteurs diesel Perkins ou Indénor 7 et 9 cv. Il a été appelé à tort TUB, qui est en fait le nom de son prédécesseur et plutôt connu avec le surnom de: « Nez de cochon » du fait de son petit capot placé devant la cabine avancée. C’est un outil formidable, bien pensé, ses facilités de chargement extrêmement favorable lui ont permis de s’imposer sur son marché, doté d’un charme désuet sa longue carrière s’achève en décembre 1981.


jeudi 1 mars 2012

Remise en route









D'abord vidanger le circuit de refroidissement et retirer le radiateur pour permettre un meilleur accès au moteur.



La courroie semble en bon état mais il conviendrait de la changer pour éviter tout problème à court terme.

(le suite prochainement...)